De Split à la presqu’île de Peljesak // Croatie

Dans la pointe sud du pays, nous découvrons des paysages différents, comme le Biokovo et le delta de Neretva. Et nous ne résistons pas à une sortie en canoë sur des micro-îlots de la presqu’île de Peljesak !

Du 7 au 9 avril 2018

AU PIED DU BIOKOVO

Vers le sud de la Croatie, la route longe le littoral de très près, et chaque maison arbore un panneau « apartman » ou « auto-camp » (les hôtels sont plus rares et se font discrets). Du coup, les plages donnent souvent sur la route ou bien elles sont privées.

Au loin, nous apercevons le massif du Biokovo, où nous aurions bien randonné comme en 2002, mais nous choisissons un programme qui plaira davantage à nos minettes : la plage ! Nous en repérons une en contrebas de la route, mais les accès ne sont pas si facile à trouver (un sentier bien caché et un autre chemin qui passe sous la route). Elle n’en est que plus tranquille : une plage de galets blancs, à l’eau cristalline, avec un camping au loin, pour nous tout seuls !

En 2 temps 3 mouvements, les filles et Niko sont dans l’eau. Quant à moi, il m’a fallu au moins 3 heures… mais j’y suis arrivée !

Pour le pique-nique, nous goûtons aux byreks du coin. Les minettes n’aiment pas trop les chaussons au fromage ou aux épinards (pourtant délicieux), mais adorent ceux à la viande, en forme de boudin enroulé, car le goût leur rappelle celui des samoussas ! Le pain a lieu un bon goût de pizza et pour le dessert, nous dégustons un chausson à la cerise.

DELTA DE NERETVA

Après notre belle plage, nous découvrons un tout autre paysage dans le delta de NERETVA. Dans cette région de production de fruits et légumes, des canaux forment un véritable labyrinthe entre les parcelles cultivées. Quelques collines rocheuses dépassent par-ci par-là. Nous nous arrêtons à l’un des nombreux stands de fruits en bord de route pour en acheter quelques-uns et de la liqueur de myrtille, moins forte que quelques autres breuvages…

Nous bivouaquons près d’un tout petit port, près de PLOČE. En repartant le lendemain, nous avons un beau point de vue sur le labyrinthe de canau, en forme d’étoile, depuis la route vers BLACE.

CANOË SUR LA PRESQU’ÎLE DE PELJEŠAK

Après la traversée des quelques kilomètres de côte (très construite) appartenant à la BOSNIE-HERZÉGOVINE et le passage des 2 frontières, nous sommes de retour en Croatie. Niko a repéré le « fjord » au nord de la presqu’île de PELJEŠAC, dont l’eau doit être calme, pour faire une virée en canoë. En effet, l’eau y est même si calme, qu’il y a de l’ostréiculture et de l’aquaculture partout ! La ville de STON, toute proche, est d’ailleurs réputée pour ses moules et ses huîtres… 

Alors nous continuons plus loin, vers la côte de JANJINA, où nous trouvons un coin sympa. Mais le temps de tout préparer, la météo change… À ce propos, Niko est plus rapide pour gonfler le canoë (10 minutes) que moi pour préparer les sacs (eau, pique-nique, goûter, crème solaire, casquettes, lunettes, maillots & serviettes, changes pour les filles, pulls…).

Nous disions donc que le vent se lève, et qu’il nous faut bien pagayer sur cette belle côte pour atteindre un îlot pour pique-niquer ! Quant aux îlots, nous n’avons que l’embarras du choix : très nombreux et tout petits, souvent inhabités, ils sont répartis dans la baie comme des confettis. Nous déjeunons bien tranquillement avec une superbe vue…

Puis nous nous rendons compte que le vent forcit et vient de la mauvaise direction, de la côte, puisqu’il descend de la montagne. Bizarre, ce vent n’est pas prévu par notre application météo… Alors nous calons bien les sacs au fond du canoë pour qu’ils ne prennent pas le vent et pagayons de toutes nos forces vers la côte. Finalement, nous nous arrêtons sur une plage à l’abri sur un autre îlot. Et le vent TOMBE comme il est arrivé – une mer d’huile !!

C’est même si beau qu’on aurait envie de refaire un tour entre les îlots, à la lumière de la fin d’après-midi, sur cette mer calme… A défaut, les filles se mettent à l’eau, et même avec le masque !

Mais il est temps de chercher un bivouac. La côte est si escarpée et habitée, que cela s’avère compliqué et nous ne trouverons pas mieux qu’une piste d’accès à des éoliennes. C’est que nous devenons difficiles avec tous les beaux bivouacs que nous avons faits !

Mais c’est juste pour dormir, car demain, nous découvrirons DUBROVNIK !