Ordre dorique, ionique ou encore corinthien ? Notre découverte des colonnes se poursuit à Athènes avec l’Acropole bien sûr, mais nous profitons aussi des quartiers très vivants et des halles du marché !
Du 3 au 5 mai 2018
BIVOUAC AU CŒUR DU PIRÉE
Rouler dans Athènes est une aventure en soi, que nous ne tenons pas à vivre avec Vanou, alors nous le posons pour 2 jours au parking gardé Parkopolis au PIRÉE, le port d’ATHENES. Nous dormons dans Vanou la nuit et le laissons là en journée, au calme, pendant que nous visitons Athènes. Nous sommes à 3 minutes à pied du métro, c’est parfait ! Maria, qui gère ce parking, fait office de véritable office du tourisme et nous aide bien !
VISITE DE L’ACROPOLE
S’il y a une visite incontournable à Athènes, c’est bien celle de l’Acropole ! Après quelques stations de métro, nos billets en poche, nous grimpons vers le site. Nous visitons en premier le Parthénon, le monument le plus ancien qui domine toute la ville du haut de la colline. Reconstruit après la destruction par les Perses en 480 av. J.-C., il a subi une explosion lors du siège par les Vénitiens en 1687 et des pillages des fresques sculptées, ce qui laisse un beau monument avec un immense travail de restauration à achever …
L’Érechthéion plait bien aux filles avec ses colonnes en forme de femmes et sa légende. Ce petit temple est dédié à Athéna, la protectrice de la ville, et Poseidon, le dieu de la mer. Ces deux divinités s’étant disputé la protection d’ATHENES, Poseidon aurait planté en ce lieu son trident, qu’Athéna aurait transformé en olivier. Juste à côté, on peut toujours admirer un olivier sacré.
Nous apercevons également le théâtre, toujours utilisé par les Athéniens, et quelques autres ruines avant de reprendre des forces.
Les souvlakis de KOSTAS sont un régal et c’est bien agréable de les savourer à l’ombre des arbres et palmiers du beau jardin national ! Enfin un peu de fraîcheur !
ENCORE DES COLONNES À L’AGORA !
Dans l’après-midi, nous visitons le grand parc au pied de l’Acropole qui était le centre de la vie publique pendant l’Antiquité. Grâce à ses lectures, Annika connaît le rôle de l’Agora, où l’on se rencontrait pour faire des affaires, échanger des nouvelles ou débattre de différentes idées. Le temple d’Héphaïstos, construit un peu en hauteur et bien conservé avec ses colonnes doriques, nous plait bien avec sa vue sur le parc. Dans le musée, les filles s’amusent comme d’habitude à trouver quelles sont leurs objets préférés parmi les statuettes, têtes sculptées et autres belles pièces. Ce qui est rigolo, c’est que nous remarquons dans la rue que certains jeunes hommes taillent leurs barbes comme celles des têtes sculptées !
BALADE DANS LA CAPITALE
Quelle ambiance, quels contrastes entre les différents quartiers de la ville, entre les colonnes antiques et les graffitis colorés !
L’Acropole domine le quartier pittoresque de PLAKA avec ses mignonnes petites ruelles. En contrebas, PSIRI est animé avec ses bars et bistrots. Le quartier des HALLES, plus populaire, est haut en couleurs et rempli de tags. Et tout autour, Athènes s’étend très loin… Les rideaux de certains commerces sont tirés depuis la crise, mais l’atmosphère est très vivante !
LE QUARTIER DE PLAKA
Juste à côté de l’Acropole, ce quartier est le plus touristique et « propret » de la ville. Nous avons délaissé les ruelles de boutiques de souvenirs pour nous perdre dans les plus petites, cachées et si jolies !
Nous y avons dîné au resto TO KAFENIO et nous nous sommes régalés de mezze, de tzatziki, de galettes de fromage chaud, de chaussons, de rôti de porc cuit à l’étouffée avec du citron, de l’orange et du thym (je précise pour qu’après notre retour en France, on tente de trouver la recette !), d’excellentes salades, puis de pâtisseries au miel avec une glace aux herbes aromatiques…
C’était simple et bon… à tel point que nous y sommes retournés le lendemain (alors que nous venions de nous attabler ailleurs, où les plats n’avaient pas l’air aussi bons) !
LA COLLINE DE PHILOPAPPOU OU DES MUSES
Sur quelle colline grimper pour admirer la ville au coucher du soleil ? Celle de LYCABETTE ou de PHILOPAPPOU ? Nous choisissons la plus proche de nous, celle de PHILOPAPPOU !
Nous grimpons par un chemin pavé, dans une belle lumière de fin d’après-midi, sur cette colline boisée. Dans la roche, nous découvrons une demeure troglodytique, où Socrate a été emprisonné. L’histoire des lieux est très riche !
Mais aujourd’hui, l’ambiance est tranquille et nous sommes récompensés par une superbe vue sur l’Acropole, la ville et les alentours ! Le panorama et le cadre boisé sont si beaux et agréables, que si nous revenons à Athènes un jour, cette balade sera au programme (avec l’apéro ou le pique-nique dans le sac) !
LE QUARTIER DES HALLES
Le dernier matin, nous retournons à Athènes spécialement pour voir ce quartier, au nord de MONASTIRAKI, car nous aimons beaucoup les marchés, de vrais lieux de vie. Nous n’avons pas été déçus, un vrai coup de cœur !
Ce quartier populaire grouille de monde et les Halles valent le coup d’œil ! Nous ne nous attendions pas à voir les carcasses entières pendre dans toutes les échoppes, comme dans un souk (avec davantage de vitrines réfrigérées tout de même, et aussi du lapin et du porc). Un peu plus loin, nous sommes impressionnés dans la halle au poisson tant les marchandises sont archi-fraîches et variées ! Les poissonniers haranguent le chaland tout en levant les filets, la clope au bec (hum) – il y a de l’ambiance !
Mais Mila rêve de pêches et de cerises depuis 2 jours, alors nous traversons la route pour acheter nos premières cerises de la saison, des abricots et des olives !
Ah les olives grecques, elles méritent bien un petit aparté ! Êtes-vous persuadé (comme nous au départ) que vous trouverez ces grosses olives noires fripées (qui ne sont vraiment pas à notre goût) ? Pas du tout, il y en a de toutes sortes, sauf celles que l’on appelle olives grecques en France. Goûtez aux grosses olives vertes Kalamon, excellentes !!
Après le marché, nous reprenons des forces en faisant comme les Grecs : en nous attablant à deux pas pour déguster des souvlakis ! Et pour finir le repas, un café grec pour Niko (à boire par mini-gorgée, tout doucement, pour laisser le temps au marc de café de se redéposer) et un café frappé pour moi (une véritable mode en Grèce, alors il fallait que je goûte) !
Insolite !
Au moment de quitter LE PIRÉE pour le PÉLOPONNÈSE, une jeune femme en scooter nous double par la droite à un feu rouge. Sans casque, un café frappé à la main et le téléphone coincé avec l’épaule, … elle démarre avant que ça ne passe au vert ! Il y a comme de l’insouciance dans l’air et c’est ce qui nous plait beaucoup chez les Grecs… c’est l’Europe mais encore un peu libre !
EN PRATIQUE
Quand visiter l’Acropole?
C’est le site touristique le plus visité d’Athènes, voire de Grèce, donc il n’est pas évident de s’y retrouver sans trop de monde. Nous avons visité le site (assez) tôt un matin de début mai, en achetant les billets la veille pour éviter la queue. À midi, la foule était aussi compacte que dans le métro parisien à l’heure de pointe pour descendre de la colline… alors qu’à 17h les visiteurs étaient beaucoup plus rares ! Le site étant ouvert jusqu’à 20h, aurions largement eu le temps de visiter en toute tranquillité et avec la lumière du soir…
Se déplacer en Métro : d’autres options existent, mais la plus adaptée pour nous était la Carte de métro 24h à 4,50€ (gratuit pour les moins de 6 ans)
Bien manger pour pas trop cher :
– Resto To Kafenio (1, odos Epicharmou) en plein quartier Plaka
– Souvlakis de KOSTAS (odos Pentelis) à déguster dans le Jardin National pour profiter de la fraîcheur des beaux arbres !
