Dans un petit pays qui n’existe que depuis 2006, nous découvrons une jolie baie et des cités comme KOTOR et PERAST sur un circuit (déjà trop) touristique !
Du 11 au 13 avril 2018
ARRIVÉE AU MONTÉNÉGRO
Nous passons rapidement la frontière et qu’est-ce qui change ? Ce que l’on remarque rapidement, ce sont les hôtels plus nombreux qu’en Croatie, où l’on trouve essentiellement des appartements à louer et des campings.
Côté pratique, nous ne sommes pas dans l’Union Européenne, mais la monnaie est l’Euro ! Le camping sauvage est tout aussi interdit qu’en Croatie, mais nous n’avons pas eu de soucis jusque là, puisque nous ne nous étalons jamais, nous restons juste garés.
Nous longeons la mer vers HERCEG NOVI, puis la baie à plusieurs « lobes ». Nous grimpons sur une colline vers une petite chapelle que Niko a repérée. Nous ne sommes pas si loin du village, mais la route pour arriver est si étroite et raide, que nous nous sentons loin… Seulement voilà, deux heures après, un monsieur arrive à la chapelle et nous déloge ! Comme c’est déjà le début de soirée, nous allons au… camping ! Je l’avais repéré, car comme à chaque fois qu’une route est coincée entre la montagne et la mer, il est difficile de trouver un bivouac, d’autant plus lorsque le littoral est si habité !
CAMPING NALUKA
Les filles sont très contentes, car cela sort de l’ordinaire (2ème camping en 9 mois de voyage) : on s’installe au bord d’une rivière dans ce petit camping familial, où il n’y a que trois autres petits camping-cars. Les minettes sont très complices, quand elles vont prendre leur douche ou se brosser les dents ensemble, sans les parents !
Très sympa ce petit camping, bon accueil !
Village de PERAST
Le lendemain, nous continuons notre tour de la baie avec des palmiers et cyprès sur ses rives. Certains guides la surnomment le « fjord en Méditerranée », mais c’est bien exagéré, en tout cas par cette lumière… Nous remarquons aussi qu’ici il n’y a pas que des maisons individuelles comme en Croatie, mais également pas mal d’immeubles.
Nous nous arrêtons à PERAST, un joli village avec 17 églises, 16 palais et de nombreux travaux de rénovation. Ça s’affaire de tous les côtés, la saison touristique se prépare. Nous faisons un petit tour, non seulement sur le front de mer, mais aussi dans les autres ruelles pour avoir une vue sur l’activité du village et les 2 îlots tout proches, avec leurs chapelles. Des bateaux effectuent des allers-retours incessants pour y amener des visiteurs.
KOTOR ET SES 1320 MARCHES
Pas évident de se garer, alors nous nous rendons dans un parking très cher pour les camping-cars… Nous arrivons à la vieille ville, minuscule, et apercevons les remparts qui grimpent jusqu’à 260 mètres. Mais il nous faut d’abord prendre des forces, en pique-niquant sur une placette. Il fait beau et les filles ont absolument voulu sortir les robes et les savates, ce qui ne les empêche pas de gravir les 1320 marches jusqu’au drapeau tout en haut des remparts ! La vue est bien sûr splendide de là-haut et on l’aura bien méritée.
Nous sommes étonnés du monde qui grimpe jusqu’en haut, mais un bon nombre des visiteurs de Dubrovnik en profitent pour venir jusqu’ici.
En redescendant, nous visitons les belles ruelles avec leurs boutiques de souvenirs et … leurs chats. Il y en a tant que Niko … a failli marcher sur un matou ! Celui-ci s’en est bien tiré, mais Niko s’est blessé sur un caillou en l’évitant. Quand on dit que les accidents sont souvent bêtes !
Nous grimpons maintenant sur les remparts, mais ce n’est pas du tout prévu pour les touristes au-delà du restaurant. Quand nous nous trouvons coincés par du linge qui sèche et un cul-de-sac, nous devons rebrousser chemin. Dommage !
LE PARC NATIONAL DE L’ANGOISSE
Nous avons pris notre temps à Kotor, car des voyageurs ont indiqué sur Park4Night un bivouac sympathique dans le parc naturel LOVĆEN, où les camping-cars sont autorisés, donc nous n’aurons pas à chercher.
Nous montons donc vers ce parc par une incroyable route en lacets, avec 25 virages en épingle à cheveux ! Malheureusement, la lumière n’est pas au rendez-vous pour sublimer la vue sur KOTOR et le « fjord »…
Nous roulons encore un bon moment et nous nous retrouvons à 900 mètres d’altitude dans une sombre forêt de feuillus qui n’ont pas encore de jeunes feuilles. Le bivouac que nous avions repéré est sale, les poubelles n’ayant pas été ramassées. Ajoutez à cela des travaux sur la route et des stands de paintball et vous aurez un parc national bien glauque !
Peut-être sommes-nous mal tombés, toujours est-il que nous bivouaquons un peu plus loin à un endroit bien plus agréable, mais ne ferons pas de rando dans le coin comme prévu initialement !
Le lendemain, nous rejoignons le lac SKADAR après quelques péripéties…
Bonjour,
Je suis desole d’utiliser ce blog pour vous delander une information, mais je n’arrive pas à m’en sortir.
Je fais du camping sauvage, mais il y a marqué partout que c’est obligatoire de s’enregistrer à l’office du tourisme lorsqu’on n’est pas logé dans une structure touristique. Si cela n’a pas été fait, on sera chargé d’une ammande à la sortie du pays. cependang, beaucoup de gens disent que personne n’a regardé quoi que ce soit à la frontière.
Comment avez vous fait? Avez vous été controlé à la sortie du pays?
Merci beaucoup pour cette information, ça serait tres utile pour la suire du voyage!!
Bonjour,
Nous avons effectivement dormi en sauvage au Monténégro avec notre fourgon. Pas de pb particulier, nous étions hors saison et on ne nous a jamais rien demandé de particulier à ce sujet à la frontière. Mais peut être avons nous eu de la chance. Et de toute façon nous n’étions pas au courant de cette mesure…
Bon voyage