La région de Trøndelag est située au nord de Trondheim (que nous ne visiterons pas) et nous y passerons un de nos meilleurs bivouacs !
Mercredi 16 août 2017 : au nord de Trondheim
En prenant la route ce matin avant Otta, nous ne nous doutions pas que nous roulerions autant. Non seulement, il y avait des portions de la E6 limitées à 90km/h (au lieu de 60km/h le plus souvent), mais en plus, après des paysages de plaines, nous avons contourné Trondheim, une grande ville en plein travaux, avec ses zones d’activité et commerciales. Nous avons roulé jusqu’à 20h30 pour trouver un campement, ce sera notre étape la plus longue de Norvège jusqu’à présent !
Nous bivouaquons sur la presqu’île de Frosta, au bord d’un fjord avec une belle vue, sous le soleil. Les filles se défoulent les jambes, pendant qu’on cuisine des raviolis, c’est rapide !
Jeudi 17 août : de Frosta à Høylandet
Pendant que les filles sont encore au pays des songes et que je transforme notre lit en table de petit-déjeuner, Niko a pêché 3 poissons : un maquereau, un rouget-grondin et … une sole ! Je réveille Annika pour qu’elle rejoigne son papa, et elle attrape également un petit maquereau et un petit rouget-grondin !
Comme nous ne partons qu’en fin de matinée, nous ne pique-niquons pas bien loin, sur le ponton du port de plaisance de Trones (au nord de Verdalsøra), pendant que les cormorans nous observent. Il fait 23°C, presque 2 fois plus chaud que d’habitude, alors les filles sortent les robes !
Aujourd’hui, nous prévoyons de quitter la route principale E6 pour la route côtière Rv17 (Kystriksveien), qui a l’air magnifique et est entrecoupée par de nombreux fjords à franchir en ferry. Quel luxe de ne pas être pressés par le temps !
Nous quittons donc la E6 après Grong, par la route 775. On se croirait au Canada, sur une route très boisée, des pins partout. Tout-à-coup, nous apercevons 2 élans dans un champ à la lisière des bois !! Ils sont impressionnants, plus grands que des chevaux. C’est décidé, c’est dans le coin (près de Høylandet) que nous chercherons un campement !
Après quelques allers-retours, nous trouvons un emplacement PARFAIT près d’un lac, au bout d’une impasse en pleine forêt.
Nous faisons une bonne récolte de myrtilles et surtout, nous repérons énormément de traces d’élans : des empreintes dans la mousse et des crottes (vive internet pour confirmer) !
Le soir, nous nous régalons avec un excellent dîner autour du feu de camp : la sole, le petit maquereau et le petit rouget-grondin, finis jusqu’à la dernière miette ! Puis des myrtilles et framboises sauvages …
La réflexion d’Annika : «La pêche, c’est un peu de sport le matin, et beaucoup de bonheur le soir au dîner !».
Vendredi 18 août : départ de Høylandet
Ce matin, nous nous réveillons tôt pour voir les élans, tandis que les filles dorment encore. Nous ne verrons aucun animal, ni près de l’étang, ni en montant vers une clairière à l’opposé, snif ! Nous reconnaissons pourtant des traces toutes fraîches dans la boue …
Le temps est bien maussade, alors Niko refait du feu pour se réchauffer les pieds pendant le petit-déj’ !